C’est au cœur de la rotonde du Fredericianum, et devant sa façade que trottinent désormais de petites barres en réalité augmentée. Rien ne saurait arrêter leur course si ce n’est la faillite de la firme qui vend ces espaces virtuels. Ainsi leurs petits pas de l’oie cadencent le souvenir d’une jeunesse par trop présente dans ces contrées. Qui fera un jour ce travail d’oublie volontaire que l’on nome amnistie ? Cette jeunesse qui marche au pas on la retrouve un peu partout dans le monde ainsi que dans l’œuvre de Fabio Mauri.
« je suis encore en vie, et le nombril nu des jeunes femmes qui se font exploser m’attendrit encore aujourd’hui. »